1. |
Complètement fucké
03:26
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L’idée que l’homme est au centre de l’univers
Je n’y crois pas
Arroser son banc de neige à la fin de l’hiver
Je n’y crois pas
Se sentir isolés, pourtant si connectés
Des files pour acheter des trucs faits pour péter
Dérangé le matin par son réveil-matin
Pourquoi déjà??
C’est, c’est, c’est, complètement fucké
De courir, de mentir, complètement fucké
C’est, c’est, c’est, fatiguant réfléchir
Dans un monde si mésadapté
Pouvoir s’opposer à l’inertie du temps
Je n’y crois pas
Un climat clément quand arrive le printemps
Je n’y crois pas
Débat polarisant sur les valeurs d’antan
Les opinions valant plus que les faits saillants
Travailler à tout prix, travailler toute sa vie
Pourquoi déjà??
C’est, c’est, c’est, complètement fucké
De courir, de mentir, complètement fucké
C’est, c’est, c’est, fatiguant réfléchir
Dans un monde si mésadapté
On devrait s’écouter
Et pouvoir discuter
Les mensonges, Les mots creux, me remplissent
Le cœur de colère et de frustration
Mon remède les partager sous forme de chanson
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2. |
Économie?
03:29
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Qu’économisons nous dans cette économie?
Temps et ressources siphonnés sans répit
Toutes les opinions pèsent-elles égales? Va savoir
S’appuyer sur la science délaisser le déni
Un enfant te dira que deux et deux font quatre
Quatre, quatre, quatre, 4 ans
Bien trop jeune pour se faire aliéner
Par un système de formation
Quoi ?! Quoi ?! Système de formation
Ah parce que tu crois ça c’est de l’éducation
Y’a une raison pourquoi les enfants décrochent
Le système leur apprend de la foutue merde
Faire fonctionner une économie
Déficiente à bien des égards
La croissance infinie
Est impossible dans un monde fini
Je nous vois aller avec la peur de briller
Peur de l’inconnu, ouais, peur de changer
Ce ne devrait plus être une question
Nous devons changer la direction
On ne peut continuer pour 100 ans encore
Sur ce point j’espère on est d’accord
Tout ce que nous faisons c’est s’enfoncer
C’est nocif, pire que paralysé
Figé de peur devant l’horreur et pour ne pas
Sombrer dans le cynisme se résigner à
Consommer et consommer du matériel
Pour oublier que nous sommes dans la foutue merde
Privatiser une économie
Qui devrait être divisée égale
La croissance infinie
Irréaliste à bien des égards
À quand la chute?
CHA-CHING
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3. |
Attitude
03:31
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Consigner ce qui est consignable
Me semble c’t’une idée simple
Pas si compliquée, si radicale
Cible facile à atteindre
Ton confort, je laisse tranquille
On s’en reparle bientôt
Un petit pas à la fois
Un rythme assez lent pour toi
J’voudrais pas brusquer ta vie tranquille
Tes parkings, tes autos
Mais si ce n’était pas ça
Que le bonheur n’y était pas
Car si la peur, la maladie
Le trop plein, le manque d’eau
Viennent pas à bout de tes racines
Le feu réussira
Aimerais tu reculer
La chance de changer le cours du temps
Décoller vers le passé
Dans l’espoir d’un meilleur présent
Aimerais tu avancer
La chance de changer le cours du temps
Combien sur le présent miser
Le futur commence maintenant
Fabriquer des produits réparables
Me semble c’t’une idée quand même simple
Pas trop compliqué, trop radicale
Qui, quoi, bloque son atteinte?
Le moral bas, corde sensible
Un problème d’attitude
Et de masse-m’enfoutitude
Que les forêts, mon cœur brûlent
Sans vouloir brusquer ta vie tranquille
Tes petites habitudes
Temps, argent, quelle pilule
Pour un moment maintenir cette bulle?
Car si la guerre, la famine,
Le trop plein, le manque d’eau
Viennent pas à bout de tes racines
Le feu réussira
Aimerais tu reculer
La chance de changer le cours du temps
Décoller vers le passé
Dans l’espoir d’un meilleur présent
Aimerais tu avancer
La chance de changer le cours du temps
Combien sur le présent miser
Le futur commence maintenant
Reculer en arrière
OK oui, jusqu’à quand ?
Avant qu’il y ait la matière
Il n’y avait pas de temps !
Tente de comprendre le monde qui t'entoure
Étend ta conscience ou trébuche pour toujours
Des pubs disjonctées t’ont éclaté la tête
Réévalue tes rivalités, début d’une ère nouvelle
Je t’entends te noyer entraîner par tes remords
Fatalité, mauvais coup du sort
Haine de soi-même, projection ailleurs
La peur au coeur, commences à jeter des sorts
Tu dis « On ne peut vivre que d’amour et d’eau fraîche »
Ces deux choses se font rares ces temps-ci, tu dis
« On changera toujours ben pas le monde dans lequel on vit »
Pas avec cette ATTITUDE DE MARDE, alright!
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4. |
Placebo
04:14
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Pour avoir une migraine
Faudrait d’abord une tête sur les épaules
Une tête pour penser, pense pas
À la douleur grandissante à chacun de tes pas
Proposer des projets d’hier pour demain
Les échos du passé nous nuisent au quotidien
Le monde ou cela nous mène est malsain
Jette un coup d’œil en arrière, moi je me souviens
Crier haut et fort, dans l’adversité
Crier haut et fort, quand l’absurdité
Crier haut et fort, et la stupidité
L’emportent sur toute raison valable
Expérience subjective
De l’existence, de la présence de tes maux
Pour les endormir, tu te sens mieux, encore mieux
Que la drogue y soit pour peu
Reprendre le contrôle de ta propre conscience
Il ne suffit pas d’ignorer la science
Prévoir des projets avec patience
Plus que 4 quatre ans, plus que 4 quatre ans d’avance
Crier haut et fort, dans l’adversité
Crier haut et fort, quand l’absurdité
Crier haut et fort, et la stupidité
L’emporte sur toute raison valable
Pratique la pensée magique
Pas de honte à y avoir
Pratique la pensée magique
Le placebo est fort
Pratique la pensée magique
Pas de honte à y avoir
Pour que le placebo soit fort, il suffit d’y croire
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5. |
40 h
03:37
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6. |
DTF
04:19
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Le passé, le futur, le présent, le destin
Pas si con de croire que rien arrive pour rien
Je ne parle pas de ne plus décider
Mais plutô t, simplement, un repos pour ta tête
Ça fait du bien de temps en temps
Laisser l’univers prendre les devant
Que poussières sur caillou flottant dans le vide
Alors détend toi, relaxe, apprécie le passage
Fier de ta personne mais qui tu es dépend
De tellement d’éléments hors de ton contrôle
Toutes tes décisions sont programmées d’avance
T’aime avoir le choix et bien moi ce qui me plait
J’aime perdre le contrôle une seule question
Qui contrôle quoi de où et comment
Précieux à tes yeux, mais qu’illusion
Qui contrôle quoi de toute façon
Qui contrôle quoi de toute façon?
De cause à effet, cosinus sans arrêt
Depuis le début de l’espace et du temps
T’inquiète pas avec ce qui a été, ce qui sera
Inspire, expire, laisse passer le moment
Le chaos, le chaos, le chaos total
Heureusement il y a bien trop de variables
Limités par nos sens, l’espace finie
Alors détend toi, relaxe, apprécie la mélodie
Fier de rester ajun et bien tant mieux pour toi
Puisqu’il-y-a d'autres formes de conscience
Desquelles tu pourrais apprendre
Un truc ou deux pour te sentir mieux
T’aime être efficace et bien moi ce qui me plaît
Lâche la prise, laisse toi tomber
Une fois au sol plus besoin de t’accrocher
À des histoire des mensonges qui vus d’en bas font rire
Étendu au sol maintenant place au plaisir
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7. |
Si bien si lent
03:44
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Le jour se lève, quelle lumière paisible
Mes inquiétudes s'apaisent sur ce tableau tranquille
Bien mes biais à moi mais j’ai l’impression
Que les oiseaux chantent plus fort
depuis qu’il y a moins d’avion
Non j’ai pas envie de me réveiller un matin
Et réaliser ma vie m’a filé entre les mains
Je suis vivant maintenant, pour un si bref instant
Quand j’en vois certains, de près ou de loin
Courir toujours plus vite sans jamais y voir la fin
Alors je me sens si bien si lent
Non j’ai pas envie de me réveiller un matin
Et réaliser ma vie m’a filé entre les mains
Rien de plus importanvt que le moment présent
La brise se lève et rougissent les braises
Idem à mes joues quand je partage mes rêves
Pour perfectionner ma recette du bonheur
Apprendre à écouter mon enfant intérieur
Il veut jouer
Apprendre
S’amuser
Et s’éprendre
Non j’ai pas envie de me réveiller un matin
Et réaliser ma vie m’a filé entre les mains
Je suis vivant maintenant, pour un si bref instant
Quand j’en vois certains, de près ou de loin
Courir toujours plus vite sans jamais voir la fin
Alors je me sens si bien si lent
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8. |
La faim
00:39
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Illogisme inconséquent qu’est la production d’ultra-riche
Ces thésauriseurs! Ayant accumulé une quantité de ressources dépassant l’imaginaire le plus fou
Ils veulent s’approprier la nature, cette même nature qui assure notre survie
Pour en faire une source additionnelle de profit
L’exploitation infinie de richesses finies
Les propulsera haut-perchés, à nos dépens
Sur des trônes en or sertis pierre précieuses
Entourés de plaines asséchées et de terres inondées
Tenaillés par la faim, ils réaliseront finalement que l’argent, ça ne se mange pas
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9. |
La fin
03:52
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Peur qui paralyse, qui empêche d’avancer
Peur de réussir, aussi d’échouer
Doute inconscient profondément ancré,
Empêchant la conscience d’actualiser
Ses besoins, ses désirs, ses priorités
Peur de comprendre, ça voudrait dire changer
Il y en faut peu pour paraître extrémiste
Extinction de masse où seul certains paniquent
Menant la Charrette, ministère endormi
Monnayant la nature, illusion de profit
L’argent, ça ne se mange pas
Non l’argent, ça n’se mange pas!
Le cash, le money le breadz,
La douleur, la souffrance, la fin
Corps fatigué, esprit essoufflé
Carence chronique de créativité
Définition déficiente de l’idée « progresser »
Absence maladive de pérennité
Gestion intelligente, pourquoi pas perdurer
Si c’est ça grandir, je préfère régresser
Non-comestible, zéro nutritif
Concept intangible, un construit corrosif
Ça ne se mange pas
Ce n’est pas comestible, nutritif
Ça ne se mange pas, non
Ça ne tourne pas rond
Ce n’est pas productif
Ça ne tourne pas rond, non
Le cash, le money, le breadz
Le budget, les dépenses, le profit
Complaisance absolue à quel prix?
La douleur, la souffrance, la fin
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10. |
Contre-courant
04:22
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Je le dis, je le chante, je le crie, je le répète
Tympan puis cerveau, ensuite les oubliettes
Le déni, l'ignorance, le mépris, la cadence
Intolérable longtemps, question, silence!!
Réponse écourtée, faux gros bon sens
D'arrêter de rêver de folies délirantes
Nouvelles nouvelles, anciennes tactiques
Tire sur le messager, ouais comme d'hab les sophistes
Moins beau qu'avant, nostalgie dépassée
De bitume le tombeau, funérailles glacées
Alarmisme à la chaîne, pragmatisme déplacée
S'éloigner de la haine et choisir d'avancer
Face à l'inconnu! Et déboussolé!
Dans quelle direction nager?
À contre-courant oser proposer
De préserver bio-diversité!
S'adapter là ou contraint plus tard
Différence de million de mort
La science présente une méthode enivrante
D'observer, d'écouter, de mieux comprendre
Captif d'un navire à la dérive
Ne pas le saborder et espérer survivre
Jusqu'à preuve du contraire on est coincés ici
Pourquoi foutre en l'air ce précieux paradis
Les choix des dirigeants me rendent éco-anxieux
Ne mets pas le blâme sur celles et ceux (Qui!)
Refusent de se taire, essaie de créer mieux (Qui!)
Refusent de se complaire dans un monde pernicieux
Investir du temps, à ne pas s'y méprendre
Tous besoin de bouger, ça je peux comprendre
Plus dur à avaler : à chacun son char
Veut bien faire des efforts, pas maintenant, plus tard!
Remettre à jamais ce qui doit être fait
Propulsion électrique pour le paraître mais
Cette crise exige de repenser
Profondément notre manière d'exister
Le soleil me réchauffe le cœur
Le sol est chaud, au touché la douleur
Le soleil me réchauffe le cœur
Le sol est chaud, au touché la douleur
Face à l'inconnu et déboussolé
Suivre le courant et tout ravager
Face à l'inconnu et découragé
Suivre le courant et tout ravager
Face à l'inconnu et désorienté
Suivre le courant et tout ravager
Face à l'inconnu et désabusé
Contre le courant!
Que tu en veules ou pas!
Que tu sois prêt ou pas!
Que ça t'effraies ou pas!
Que tu en meurs ou pas!
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11. |
LA RUE
08:34
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Loin de l'extrême, tout juste au milieu
L'envie de liberté se déplacer mieux
Juguler le parc automobile qui nous jugule
Ce non-sens, léthargie, à l'aube d'un futur lugubre
L'humain bon ou méchant, pour répondre il faut du temps
Tant de temps, tellement de temps, investi dans le vide
Tant de temps de transit, tant de temps dans le trafic
Tant de temps perdu sur des routes archaïques
Temps à ser-VIR
Nos asservis-SEUR
Animaux air-VORE
Augure de malheur
Temps à souf-FRIR
En tant servi-TEUR
De maîtres ri-GIDES
Sans vie et sans coeur
Révolte encore, Révolte toujours pour
Imaginer produire le monde de demain
Révolte encore, Révolte toujours pour
Des infrastructures pour les êtres humains
L'ennemi puéril a envahi nos villes
Nos vies sont en péril, fragiles et immobiles
Tu dois te tenir droite (et droit)
Devant les autos
Tu dois te tenir fière (et grand)
Devant les escrocs
Tu dois raidir ton dos (jt'en prie!)
Se referme l'étau
J'T'EN PRIS RAIDIT TON DOS
La rue pour tout le monde
La rue pour tout le monde
La rue pour TOUT LE MONDE
La rue pour tout le monde (tout le monde)
"Screams" ?
L'apshalte péréclite face lent attentisme
De dirigeants endormis, climatopassifs
On ne s'entend plus réfléchir sous le bruit des moteurs
Mais le courage d'agir doit surpasser la peur
Un climat dangereux, un environnement hostile
Règnant monstrueusement la pudeur automobile
Évoluer dans un monde inadapté, difficile
De ne pas s'imaginer tout au bas de la pyramide
Dur d'y voir CLAIR
Dans ce mer-DIER
Démonter le ba-TEAU
Jusqu'à en couler
Ou voir la lu-MIÈRE
Et puis s'y FIER
Redevenir FIER
Refuser de sombrer
Révolte encore, Révolte toujours pour
En finir avec ce rapport de force malsain
Révolte encore, Révolte toujours pour
Reprendre le pouvoir des mains de ces pantins
L'ennemi puéril a envahi nos villes
Vêtu veston-cravate mais demeure aussi servile
Tu dois te tenir droite (et droit)
Devant les autos
Tu dois te tenir fière (et grand)
Devant les escrocs
Tu dois raidir ton dos (jt'en prie)
Se referme l'étau
J'T'EN PRIS RAIDIT TON DOS
La rue pour tout le monde
On a un problème de taille, un problème de grandeur
De distance, vitesse, poid. Problème au coeur
Quand ce sera réglé, on pourra discuter
Sur 2pi radian quelle direction aller
Oublie un peu les routes que tu connais
Respire un coup détend toi s'il te plait
Imagine comment nos enfants pourraient
Se déplacer si seulement on s'y mettait
Oublie un peu l'école que tu connais
Respire un coup détend toi s'il te plait
Imagine comment nos enfants pourraient
Se déplacer si seulement on s'y mettait
S'éduquer si seulement on s'y mettait
Oublie un peu l'argent que tu connais
Respire un coup détend toi s'il te plait
Imagine comment nos enfants pourraient
Se développer si seulement on s'y mettait
Oublie un peu la vie que tu connais
Ce monde froid et rigide fait de béton n'est
Pas une fatalité, nos enfants pourraient
Vivre si simplement si seulement on s'y mettait
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